Ministères D’Evangélisation Mondial Béthel
Théologie Paulinienne de la
Justification
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Introduction
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1. Qu’est-ce que la Justification?
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II. Les Composantes de la Justification
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A. Le Pardon/ La Grâce
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B. Le Pardon
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C. La Paix
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D. La Réconciliation
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III. LES BASES DE LA JUSTIFICATION
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A. l’Amour de Dieu
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B. L’Obéissance de Christ
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IV. L’INSTRUMENTAL OU MOYEN DE JUSTIFICATION
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V. LE SAINT-ESPRIT ET LA JUSTIFICATION
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VI. LE MOMENT DE LA JUSTIFICATION
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VII. L’ SSUR NCE COMPLÈTE DE LA JUSTIFICATION
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VIII. LES AVANTAGES DE LA JUSTIFICATION POUR LE CROYANT
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A. La Paix avec Dieu (v. 1)
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B. L’ ccès ă Dieu par la Grâce (v. 2)
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C. L’Espoir de la Gloire de Dieu (v. 2b- 5)
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D. L’ mour de Christ (v. 6-8)
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E. Sauver de la Colère (v. 9)
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F. La Joie en Dieu (v. 11)
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Introduction
La justification est une grande œuvre d’exonération divine parlée au nom de ceux qui
croient en Jésus. La justification explique comment Dieu acquitte les injustes et les prononce
comme justes tout en leur donnant des avantages pour être en Christ. Mettre la ligne droite
entre la loi et l'évangile est une tâche très vitale dans le christianisme, qui devrait être
comprise par tous ceux qui se disent chrétiens. Sans une compréhension de ce principe
simple mais important, un chrétien ne pourrait pas être différent d'un incroyant.
En fait, tout dans notre cheminement chrétien dépend de notre bonne compréhension
de ces messages: le message de la loi et le message de la grâce; une question centrale dans
l'évangile et une partie vitale de l'enseignement de l'apôtre Paul. Le grand apôtre des gentils a
affirmé qu'une compréhension claire de ce que signifie être justifiée par la foi par la grâce est
une clé essentielle pour une vie inébranlable, mature et réussie dans notre marche chrétienne
avec le Seigneur Jésus-Christ.
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1. Qu’est que la justification?
La justification, telle que décrite, est un terme juridique qui signifie déclarer une personne
juste.
C’est la manière de Dieu de déclarer le pécheur juste. Il est utilisé dans le Nouveau Testament,
en particulier par l'apôtre Paul, pour présenter ce que l'on appelle une explication médico-
légale du salut que le Père a donné aux croyants par le Christ. Pour le dire plus simplement, la
justification est un acte de Dieu en tant que juge par lequel il déclare que nous avons un droit
devant nous en ce qui concerne sa justice. La Justification signifie «être considéré juste devant
Dieu». Nous étions pécheurs et ne pouvions pas nous justifier. Ainsi, la seule manière dont
nous pourrions être déclarés en règle devant Dieu est sur la base de la mort de Jésus-Christ
pour nos péchés, Christ portant notre jugement et par l'application de la justice de Christ envers
nous par la grâce de Dieu.
Cette grâce est reçue par le canal de la foi humaine, mais c'est néanmoins par grâce. Cela vient
par grâce, un don gratuit de Dieu à l'homme. La grâce est le motif de la justification, car les
croyants n’auraient rien pu faire pour se réconcilier avec Dieu (Rom.
3: 24-25). C'est purement l'œuvre de Dieu par le Christ et non de nous-mêmes.
La justification, lorsqu'elle est utilisée par l'apôtre Paul, parle du salut comme d'un acte
d'acquittement devant un tribunal, un acquittement qui ne nous est rendu que par la foi en la
foi en Christ.
Or, un acte d'acquittement ne requiert que l'innocence juridique, ne dépend pas d'un
changement moral, et a besoin d'un monde céleste, pas d'un travail terrestre. La vraie
justification devrait mener à une vie sanctifiée et obéissante. Mais ceci est un fruit de la
justification, pas une base, ni même une partie intégrante de celle-ci. La justification est le
résultat d'une parole déjà prononcée au ciel et non d'un acte accompli ou accompli sur la terre
par un homme. Toute la transaction est céleste et non terrestre; elle est basée uniquement sur
les œuvres du Christ sur la croix. Le terme «justification» à la lumière des différentes langues
de la Bible et même de notre langue anglaise; signifie une personne qui s'est tenue sur le banc
des accusés pour être condamnée mais qui a été déclarée innocente. Nous avons été déclarés
innocents sur la base du travail fini du Christ sur la croix.
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II. Les composants de la Justification
Le processus de justification est composé de quatre éléments principaux, tels qu'indiqués par les
spécialistes.
A. Le Pardon/la Grâce
Dans cette compréhension médico-légale de la justification, il y a un moment où l'analogie
s'effondre. Dans les procédures judiciaires ordinaires, un homme doit d'abord plaider non
coupable et ensuite espérer qu'il sera acquitté sur la base de son innocence légalement établie.
Étant accusé d'être légalement coupable, l'accusé est libéré. Mais lorsque le pécheur accusé se
tient devant la barre du ciel, sa position est modifiée. Dans cette cour, nous sommes tous
indiscutablement coupables et aucun plaidoyer de non-culpabilité ne sera accepté. Ainsi, nous
avons la scène remarquable de coupables se présentant devant le tribunal, reconnaissant
franchement leur culpabilité, sachant qu'ils méritent la mort, tout en se retirant néanmoins de
la présence du juge entièrement libéré de toute accusation et exempt de toute peine.
La clé de cette injustice légale réside dans le fait que nous sommes en mesure de revendiquer
l'innocence de notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Cette affirmation permet à Dieu de
nous acquitter, car Christ nous a mis à sa disposition toute la mesure de sa justice (2 Pierre
1.1). Ainsi, lorsque la grâce apparaît, le mot suivant est «repentez-vous» (Matt. 4:17).
Par conséquent, dans la justification du ciel, un autre élément entre en jeu, à savoir le pardon.
L'acte de pardon serait rejeté avec colère sur la terre par un innocent prouvé. Mais nous avons
tous plaidé coupable et sommes ouvertement condamnés devant Dieu; Par conséquent, Christ
s'est offert comme rançon afin que Dieu puisse nous pardonner, et parallèlement à ce pardon,
le miracle de nous faire croire que nous sommes pleinement innocents. Ce sont vraiment les
œuvres merveilleuses de la grkce. Le pardon signifie ici «rémission de la peine, libération de
la peine, il ne s'agit pas de supprimer le péché lui-même, mais de négliger ou de supprimer la
peine de péché». En raison de notre foi en le sacrifice du Christ, même si nous sommes
coupables, Dieu nous traite comme si nous étions innocents (Michée 7: 18-19, Esaïe 55: 7;
Psaume 78:38 et Rom. 4: 5). . Dieu considère l'innocence de son peuple et écarte de ce fait la
peine qui aurait autrement été la leur. Cependant, notre calcul n'est possible que parce que notre
peine est tombée sur Christ.
Par sa mort, la demande de la loi était satisfaite, permettant ainsi à Dieu de nous libérer de la
condamnation. Notre justification repose uniquement sur l'œuvre de Christ et non sur ses
mérites personnels. Il s'agit de l'acte gratuit de l'amour et de la grâce de Dieu selon lequel,
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pour l'amour de Christ et par notre foi en lui, Dieu nous considère sans culpabilité et nous
conduit dans la plénitude de sa grâce.
B. Le Pardon
Dans l'acte de justification, le pardon est un autre élément et est plus personnel qu’excuser.
Le pardon, selon le Dictionnaire la Vigne, “signifie la rémission de la peine pour conduite
pécheresse ou la délivrance du pécheur de la peine divinement et pour déclarer juste. Il
implique l'élimination complète de la cause de l'infraction (250). Ce n'est pas le mot d'une loi
violée, mais plutôt d'une amitié offensée. Ici, l'amour blessé refuse de s'en tenir à la colère,
mais exonère le coupable de tout blâme et le traite comme si la blessure n'avait jamais été faite.
Par exemple, dans la vie ordinaire, une personne peut être obligée d'en pardonner une autre,
en particulier si, à l'audience, aucune affaire ne peut être prouvée contre cette personne, mais
elle ne peut jamais céder le cœur au pardon. Même s'il est légalement incapable d'exercer
vengeance ou récompense, il peut néanmoins brûler de colère contre le coupable et exclure à
jamais le débiteur de son amitié et de son amour. Dieu n'a pas seulement retiré de nous toutes
les sanctions légales; il a également détourné sa colère. Il ne demande aucune compensation.
Il ne porte aucune mauvaise volonté. Il accueille volontiers dans le giron de son amour tous
ceux qui acceptent son don gratuit du salut en Christ (Ep. 1:7).
C. La Paix
La paix est une troisième composante de la justification. S'il est vrai que la justification
est avant tout une déclaration légale, malgré ceux qui ont reçu cet acquittement et qui croient
vraiment en la promesse de Dieu, ressentiront sûrement une sorte de réponse intérieure de
paix joyeuse. Un enfant de Dieu qui sait vraiment qu'il a été justifié dans le Christ, trouvera
un soulagement immédiat de la culpabilité et de l'amertume d'une conscience déchirée par le
péché, ce qui conduit à un sentiment de paix avec Dieu et de paix avec soi-même. La
justification implique le pardon (Esaïe 43:5; Actes 13:38-39) et émet la paix dans nos cœurs
(Romains 5.1). Mais que se passe-t-il si, après avoir été justifiés, nous devrions à nouveau
tomber dans le péché? La vérité est que tant que la foi en Christ est maintenue, aucune
culpabilité ne peut être déposée contre nous, aucune condamnation ne peut nous être infligée.
En fait, comme le justifient les Écritures, le désir du vrai croyant est de faire de la foi le
fondement de la vraie sainteté, de sorte que, après avoir trouvé la paix avec Dieu par le Christ,
il cherche maintenant à devenir de plus en plus commun avec Dieu et à se conformer à la
volonté du père (Rom. 5:1-2).
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D. Reconciliation
1. Un acte de Communauté Restaurée
La justification est incomplète sans réconciliation. La justification doit inclure la
réconciliation; Si ce n'était pas le cas, nous pourrions nous retrouver dans la position
malheureuse de n'être que des criminels acquittés, avec encore d'immenses difficultés à
surmonter, toujours avec la charge sombre et lourde de nos crimes passés pour nous. Le pardon
et l’excuse ne signifient pas en soi la restauration d'un lieu de pleine confiance ou de fraternité.
Nous pourrions être libérés de notre peine légale, et nous pourrions être acceptés en tant
qu'amis, sans pour autant être acceptés comme dignes de confiance et de responsabilité. Par
conséquent, Dieu, quand il nous justifie, nous réconcilie également avec lui, ce qui signifie,
non seulement il nous considère comme justes au moment présent, mais il nous considère
comme ayant toujours été justes. Cette promesse de réconciliation est exprimée de la manière
suivante: «Il ne se souviendra plus de notre péché«, il jettera tous nos péchés dans les
profondeurs de la mer. «., Il enlèvera notre transgression aussi loin que l'Est l’est de
l'Ouest«., Et donc non.
Si Dieu considère que nous sommes innocents de tout péché, il vous traitera naturellement
comme une personne innocente de tout péché. C'est-à-dire qu'il vous accordera l'accès à toutes
ses faveurs et bénédictions. Il vous donnera tout ce qu'il vous aurait donné si vous n'étiez pas
tombé. En paroles, il vous montrera le mrme genre de bienveillance qu’il a fait à Jésus.
Cependant, nous devons nous rappeler que notre justification repose entièrement sur l'œuvre
de Christ. Ainsi, tant que nous resterons continuellement en Christ et resterons unis par la foi,
nous continuerons à jouir de ces privilèges. Dieu nous accordera librement toute la faveur qui
appartient à Christ (Romains 8: 16-17; 5: 1-2; 2Co. 5:21). Donc, si vous êtes justifié, vous
pouvez également accepter que vous soyez réconcilié; c'est-à-dire que la confiance mutuelle
est rétablie entre vous et Dieu.
2. Un acte d'inimitié enlevé
Quand on parle de réconciliation, cela décrit-il le réconciliateur d’un homme offensant avec un
Dieu en colère ou un Dieu aimant se réconciliant avec un homme odieux ? Est-ce que je prends
des mesures pour regagner l'amitié de Dieu ou prend-il des mesures pour regagner mon amitié
? Selon James Stewart, «la réconciliation est le processus d'établissement de relations amicales
entre des parties engagées dans une querelle » (76). Ici, l'homme est l'ennemi qui doit être
réconcilié avec Dieu. Le Nouveau Testament décrit cette position selon laquelle l'homme est
l'ennemi qui a été réconcilié pour aimer Dieu par la mort de Jésus-Christ (Romains 5:10).
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L'homme était implacable, pas Dieu. Les barrières ont été érigées sur la terre, pas au ciel.
Cependant, il fallait un acte de Dieu pour supprimer ces barrières et donner à l'homme le moyen
de se débarrasser de son antagonisme et de retourner dans la famille du Père.
3. L’Adoption
Pour ceux qui ont trouvé la paix avec Dieu et la réconciliation à travers Christ, un don
supplémentaire, l'adhésion à la famille de Dieu, se présente, comme indiqué dans Eph. 2: 13-
19. La paix et la réconciliation mènent à une nouvelle relation familiale avec Dieu, qui est
l'adoption. Maintenant, si vous réalisez que vous êtes un enfant de Dieu et que vous pouvez
partager toutes les bonnes choses appartenant à sa famille, vous éprouverez sûrement une
grande joie et une grande satisfaction. Et cela vous donnera à son tour le désir d’honorer le
Père au plus haut degré. La Bible nous décrit parfois comme les enfants adoptés de Dieu et
parfois comme des enfants de Dieu ressuscités spirituellement.
La première expression fait référence à un acte juridique par lequel nous sommes introduits
dans la famille de Dieu, nous recevons son nom et devenons ses héritiers; mais aucun
changement intérieur n'est nécessairement impliqué - pas plus que dans la vie ordinaire
lorsqu'un enfant est adopté.
La deuxième expression fait référence à un acte spirituel par lequel nous sommes amenés à la
renaissance morale, à un renouveau intérieur, au mystère de la régénération. Selon les mots de
Jaroslav Pelikan, «la régénération est plus forte que la première naissance parce que ce n'est
pas de l'homme mais de Dieu et de sa promesse, que notre foi saisit» (367). Cet événement a
lieu chez tous ceux qui confessent vraiment le Christ comme Sauveur, nous naissons de
nouveau et devenons les enfants surnaturels de Dieu.
En d'autres termes, on pourrait dire que l'adoption a à voir avec l'activité légale de justification;
mais la régénération a à voir avec l'activité morale de la sanctification. Ou comme le dit le Dr
Willmington, “La justification est un acte, tandis que la sanctification est le travail” (453).
Le premier concerne Dieu en tant que Roi et Juge tandis que le second concerne Dieu en tant
que Créateur et père.
L'adoption fait référence à notre relation absolue avec Dieu et la régénération, à notre
relation intérieure avec lui. L'adoption montre un changement de statut et de condition
juridique; et la régénération montre un changement dans notre vie et notre caractère.
Le travail d’adoption et de régénération va de pair, c’est le moment où nous mettons notre foi
en Christ, qui exprime simplement différents aspects des choses que Dieu a faites pour nous en
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Christ. Dès que nous cédons à Christ, les aspects de l'adoption et de la renaissance entrent en
vigueur. Ce travail d'adoption provient uniquement de la grâce de Dieu. Dans le passé, rien de
ce que nous avons fait ne pourrait mériter notre accueil dans la famille de Dieu et nous ne
pouvons rien faire pour mériter d’y rester. Notre adoption était uniquement basée sur l'amour
libre et en abondance du Père en Christ (Eph. 1: 5). Cette adoption, dans tout ce potentiel, vous
est donnée pleinement et librement, immédiatement après votre confession de foi en Christ.
Cette adoption gracieuse nous ouvre un certain nombre de privilèges riches et merveilleux, tels
que la prière, un amour spécial et une faveur qui ne sont plus condamnés, ainsi que la protection
du Père et une fraternité glorieuse avec le Christ.
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III. LES BASES DE LA JUSTIFICATION
Quelle est la base de la justification? Qu'est-ce qui a motivé Dieu à déclarer l'homme libéré?
L'acte de Dieu qui libère l'homme est une vérité biblique qui ne peut être ignorée. Plusieurs
facteurs conduisent Dieu à l'acte de justification: l'amour de Dieu, l'obéissance de Christ et
l'œuvre de Christ qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui.
A. L’amour de Dieu
Selon les Écritures (Jérémie 31: 3; Romains 3:24; Jean 3:16; Éphésiens 2: 4-5; 1 Jean 3: 1;
etc.), l'amour est le premier fondement et l'impulsion qui a ému le cœur de Dieu pour fournir
un moyen d'évasion à l'homme; mais l'amour de Dieu devait s'accorder avec la justice de Dieu.
D'où la nécessité d'un terrain approprié sur lequel l'appel de l'amour de Dieu pour la
miséricorde puisse être satisfait, sans pour autant contredire l'appel de la loi de Dieu pour la
justice.
Le terrain fourni par Dieu était l'obéissance du Seigneur Jésus-Christ. Parce qu'il est mort, nous
vivons; parce qu'il a obéi, nous sommes récompensés. Par Christ ", tout est à nous, et nous
sommes à Christ, et Christ est à Dieu ‘’ (1 co 3:21-23).
B. L’Obéissance de Christ
Le deuxième fondement de notre justification est l'obéissance de notre Seigneur et
Sauveur, Jésus-Christ. Nous devons absolument éliminer de notre esprit toute idée
d'obtenir une justification, ou toute partie de la justification, par notre propre travail. Si
vous et moi devons être justifiés de tout aux yeux de Dieu, cela doit être uniquement fondé
sur les mérites de Christ et non sur les mérites humains. Dieu ne nous a pas justifiés sur la
base de ce que nous avons fait mais sur les œuvres de Christ.
Il sera contre-productif de penser que nous avons fait quelque chose de spécial comparant
Dieu pour nous justifier. Par conséquent, il est essentiel d’abandonner toute idée de gagner
l’accès à Dieu en rassemblant un ensemble de bonnes œuvres (Tite 3:5; Rom. 4:24b-5, 8-
11).
Il est assez stupide de se reposer sur notre propre bonté comme clé de l'acceptation par le
père. Même à son meilleur, notre bonté reste imparfaite, entachée de péché.
Il est impossible pour vous ou pour moi d'imposer une peine de culpabilité à un acquittement
quelconque pour ce que nous pouvons accomplir de nous-mêmes. La Bible dit clairement:
«Tous ont péché et sont privés de la
gloire de Dieu ", et nous ne pouvons retrouver cette gloire que lorsque nous sommes" justifiés
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par la grâce de Dieu comme un don de la rédemption qui est en Christ Jésus "(Ro 3: 23-24);
et non sur ce que nous avons fait.
Même si vous n'êtes conscient d'aucun péché dans votre vie, vous n'osez toujours pas revendiquer
un mérite personnel comme base de votre justification. Notre justification repose uniquement sur les
œuvres de Christ notre Seigneur et non sur ce que nous faisons ou disons. L'écrivain des Hébreux a
clairement exposé cet argument. La christologie des Hébreux est basée sur la conviction que Jésus
est mort, ressuscité et exalté au ciel » (Koester, p. 104); tout pour notre rédemption.
At times, we are of the notion that when we tried to work up some kind of holiness or good
work, it will qualify us to lay hold of God’s promise of justification, which leads to
sanctification.
Mais cette attitude ignore ce que nous avons déjà vu: la justification ne provoque aucun
changement direct du caractère moral. Cela amène simplement les croyants dans une relation
modifiée avec Dieu. D'être son ennemi, nous devenons son ami. Mais cette relation modifiée
devient alors le fondement sur lequel Dieu peut envoyer l'esprit de sanctification dans nos
vies pour commencer à perfectionner notre caractère moral. C'est une vérité à laquelle
Christian a eu du mal à croire car il ressent toujours les restes du péché (Pelikan, 367). Ceux
qui ont refusé de saisir cette vérité ont eu du mal à faire des choses qui, à leur avis, serviront
de raison pour que Dieu les bénisse ou les libère.
Il y en a tellement qui ne parviennent pas à entrer dans la joie et la paix de la justification
parce qu'ils sont toujours conscients du péché dans leur vie. Jusqu'à ce qu'ils soient libérés
du péché, ils ont le sentiment de ne pas se dire justes. En conséquence, ils ont passé la moitié
sinon la totalité de leur cheminement chrétien à confesser et à demander à Dieu de faire ce
qu'il a déjà fait.
Mais le péché ne peut pas être vaincu avant d'avoir compris le fait que tout est pardonné, que
nous ne pouvons absolument pas être condamné, que nous sommes entièrement rétablis dans
la faveur et la bonté de Dieu et que nous sommes ainsi capables de nous approcher du trône de
Dieu avec assurance sans aucune peur. Il n'y a aucun moyen de se libérer de la puissance du
péché avant que nous ne soyons libérés de sa culpabilité. Comment peut-il en être autrement?
Notre propre effort ne nous libérera jamais de l'emprise du péché si ce n'est la puissance de
Dieu par le Christ Jésus.
Seule la main de Dieu a la force de nous libérer. Mais nous ne pouvons pas nous approcher de
Dieu pour trouver son aide alors que le péché règne encore dans nos vies. Nous devons courir
d'abord vers la croix et être lavés dans le sang de l'Agneau avant de pouvoir marcher jusqu'au
trône et trouver la grâce de nous aider en cas de besoin! (Héb. 10:17-22; 4:16). Et ce lavage
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dans le sang est fait une fois pour toutes
- les péchés passés, présents et futurs sont
immédiatement lavés lorsque nous avons expérimenté le sang.
Le début de toute victoire sur le péché réside dans une appropriation audacieuse par la foi de
la justification parfaite que Dieu nous a donnée en Christ - et nous ne pouvons permettre que
cette appropriation soit encouragée par nos succès personnels, ni découragée par nos échecs
personnels. Nous sommes justifiés en Christ, absolument indépendamment de tout ce que nous
sommes ou ne sommes pas en nous.
La grâce et la gloire appartiennent toutes à Dieu. Il nous suffit de recevoir volontairement le don gratuit
de Dieu et de faire confiance au don gratuit de Dieu, fondement de notre justification en Christ.
Ceci seul est la base sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour nous conformer de plus en plus à sa
nature divine. Mais cette «conformité», cette «croissance en grâce», cette montée de «gloire en gloire»,
cette «impériosité», est la sanctification, et la sanctification ne mènera jamais à la justification, mais en
découle toujours.
Le travail de Christ est un autre facteur contribuant à notre justification. Au cours des trente-
trois années de la vie de Jésus sur la terre, il a parfaitement accompli tous les aspects de la loi
de Dieu et, par sa complète obéissance, il nous a donné accès à toutes les promesses de cette
loi (Mt 5:19; He 5:8-9; 10:9-10).
Dans sa mort sur la croix, Christ a totalement épuisé la peine de la loi et a ainsi œuvré pour
nous pardonner complqtement (Romains 5.9). Comme l’a indiqué l’auteur des Hébreux,
«nous avons été sanctifiés par le sacrifice (et non par des sacrifices) du corps de Jésus-
Christ (non plusieurs fois mais une fois) pour tous (10:10).
Si Dieu pouvait effacer tout le récit de nos échecs passés et nous faire tenir la loi parfaitement
dès ce jour, ce serait toujours insuffisant, car les sanctions non appliquées de la loi
continueraient de réclamer satisfaction.
Mais que se passerait-il si Dieu nous condamnait tous à supporter tout le poids de la fureur de
la loi et à en subir toutes les peines? Cela aussi serait insuffisant, car alors les préceptes de la
loi continueraient à aspirer à être remplis.
Alors, voici la grande question: comment satisfaire à la fois les préceptes et les peines de la loi?
Christ était la réponse. Il a embrassé les préceptes et les sanctions en lui-même. Il a satisfait
aux préceptes de la loi en les gardant pleinement; il a satisfait aux peines prévues par la loi en
les endurant à la croix. Si nous avions été laissés à nous-mêmes pour régler le problème, il nous
aurait été impossible de garder le précepte ou d'échapper à la peine.
Par conséquent, on nous dit: nous ne pourrions pas nous échapper du jugement (Job 11:
2); le péché a souillé le monde entier et nous ne pouvons pas y échapper (Job 25: 4-6);
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Satan nous a abattus et ce n'est que par la force de Dieu que nous pouvons ressusciter (Ps
143: 1-3); l'argent ne peut pas nous racheter (Ps 49: 7); nous nous leurrons si nous essayons
de nous déclarer justes (Job 9: 19-20).
Ainsi, la justification est devenue la nôtre uniquement par le don gratuit de Dieu par le
mérite de l’œuvre de Christ (Rom. 5:16-19; 8:33; 10:3; Phil. 3:9; Esaïe 43:25-26; 53:11;
etc.)
La vie et la mort de Christ ont répondu aux exigences du ciel pour obtenir réparation de la loi enfreinte ;
mais cela seul n'aurait pu nous apporter aucune aide. Pour une autre loi, la loi de la mort était déjà à
l'œuvre en nous. Alors que la vie et la mort de Jésus répondaient à l'exigence universelle de justice, les
besoins individuels des hommes et des femmes ne pourraient être satisfaits que si la mort qui les
occupait déjà était remplacée par la vie.
Ce grand travail a été accompli pour nous lorsque Christ a vaincu la mort le premier matin de
Pâques (Rom. 4:25; 8: 2). Ainsi, une magnifique double victoire a été remportée sur un
redoutable double malédiction. Étant justifiés par la foi en Christ, nous pouvons maintenant
affronter la vie et la mort avec une joie débordante!
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IV.
L'INSTRUMENTAL OU MOYEN DE JUSTIFICATION
Après avoir examiné le fondement de notre justification, il vaudra la peine de
regarder les moyens instrumentaux de notre justification.
L'unique instrument de notre justification est la foi. Il y a plusieurs façons de décrire la foi:
• Acceptation sans réserve de ce que les Écritures disent de la relation de l’homme avec
Dieu;
• La foi permet à l’kme croyante de traiter le futur comme présent et l’invisible comme vu;
• Engagement total de notre vie et de notre volonté entre les mains de Dieu;
• La foi est l'assurance confiante des choses espérées, la preuve des choses qu'on ne voit
pas, c'est la confiance dans l'invisible et non dans l'inconnu (Willmington, 523).
Toutes ces expressions de foi ont une qualité commune: elles reposent sur l’intégrité et
l’autorité de la Parole de Dieu seule, sans aucun soutien extérieur. Dieu a parlé dans les
Écritures et la foi n'a besoin d'aucun autre soutien ou nourriture. Et nulle part cela n’est plus
ferme que pour justifier la foi, qui dépend absolument du témoignage que Dieu nous a donné
de son fils (1 Jn 5:9-12). Lorsque son objectif est la justification, la foi revêt la forme
particulière de dépendance absolue aux mérites de Christ, suivie d'un abandon sans réserve à
la volonté de Dieu. Stuhlmacher, parlant du sens de la foi du point de vue paulinien, a déclaré:
«Paul voit dans la foi la voie absolue du salut, que Dieu a ouverte, sur la base de la grâce
gratuite; pour les pécheurs des Juifs et des Gentils >> (76). Il a en outre indiqué que cette foi
est le don de Dieu, qui est complètement non mérité et qui conduit à la justification.
La foi est un mot agressif et actif. Il ne décrit pas simplement une acceptation passive, une
sorte de croyance inactive, mais existe plutôt dans un contexte d’engagement vigoureux et
joyeux de toute la vie envers Christ en tant que Seigneur et Sauveur.
Debout entre le juste et le méchant sont deux caractéristiques opposées - pas la bonté et la
méchanceté, car beaucoup de méchants font des choses qui sont bonnes, et les justes font
souvent des choses qui sont mauvaises - plutôt, le trait caractéristique qui distingue la foi en
l'unique et unique Dieu.
La foi est donc le facteur singulier de la vie d'un homme juste. La foi déterminera en définitive
le caractère et la conduite du croyant.
La foi est le fait fondamental de l'expérience chrétienne; c'est le début de tout accomplissement
réel pour Dieu.
Quelle est la nature et la valeur de cette foi? Après avoir défini et établi le sens de la foi,
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nous devons maintenant la limiter. Ne limite pas ses réalisations, car la foi nous amène à une
union vitale avec les ressources illimitées de Dieu. Mais nous devons limiter notre conception
de la place que la foi devrait occuper dans notre compagnie avec Dieu.
Nombreux sont ceux qui pensent que la foi leur confère des vertus aux yeux de Dieu -
comme si la foi était une bonne œuvre pouvant transmettre des mérites personnels. Mais
cela ferait que la justification ressemble à un effort humain, ce que l’Écriture nie
catégoriquement. La justification est la nôtre à cause de Christ; la foi est simplement
l'instrument par lequel nous nous approprions cette justification.
La foi n'est donc pas une vertu qui nous donne crédit à Dieu, ce n'est qu'une partie des
processus de la loi divine qui nous permet d'être justifiés dans le Christ (Rom. 3:26-27).
Le fait que nous ne puissions revendiquer aucun mérite personnel pour notre foi est en outre
démontré par le fait que la foi est autant l'instrument de Dieu que la nôtre. C'est notre
instrument, car «un homme est justifié par la foi» (Rom. 3:28); mais c’est aussi l’instrument
de Dieu, car «c’est Dieu qui justifiera par la foi . . . et par la foi » (vs. 30). On nous dit que la
foi que nous avons ne provient pas de nous-mêmes, mais est elle-même le don de Dieu (Ep.
2:8; 6:23; Rom. 12:3b, 6).
La foi ne vient pas de notre force ou de notre vertu, mais de la grâce souveraine de Dieu (2
Thess. 2:13); il provient de Jésus-Christ qui est l'auteur universel de notre foi (Héb. 12: 2; Actes
3:16); il résulte de l'influence du Saint-Esprit (Gal. 5:22b); cela vient en entendant la parole de
Dieu (Rom. 10:17; Gal. 3:2,5).
Ces sources sont toutes en dehors de notre accomplissement personnel et viennent à nous par
la seule miséricorde de Dieu. Par conséquent, nous ne pouvons revendiquer aucun crédit ou
mérite dans notre foi, ni dans son origine, ni dans son exercice.
La foi n'est donc pas le prix d'achat du salut ; c'est seulement le principe juridique qui nous
apporte le salut ; c'est le moyen par lequel nous acceptons un don absolument gratuit de la
justice de Christ. "Nous ne sommes sauvés "par la foi" que dans le sens où la foi nous lie au
Christ, qui seul est le Sauveur.
Si la foi elle-même était la base de notre justification, alors nous observerions divers degrés
de salut - car certains sont forts dans la foi tandis que d'autres sont timides. Nous ferions aussi,
à mesure que la foi se renforcerait lentement, l'expérience de différents niveaux de
justification. Mais le fait est que la foi tremblante justifie aussi pleinement qu'une foi
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audacieuse. Les audacieux peuvent avoir une plus grande assurance de salut, ils peuvent
ressentir plus fortement la joie et la paix qui appartiennent aux enfants de Dieu, mais ils ne
reçoivent pas une plus grande mesure du don de Dieu. Les timides sont aussi vraiment
pardonnés que les forts.
Dieu justifie pleinement tous ceux qui croient en Jésus. Notre justification est assurée dans le ciel ;
elle ne dépend pas des réalisations terrestres.
Encore une fois, si la foi était le fondement de notre salut, et pas seulement la Justice du Christ, alors
nous ne serions jamais sûrs de la vie éternelle, mais nous serions laissés dans une incertitude
anxieuse. Pourquoi, parce que la foi n'est jamais parfaite dans cette vie, pas même chez les plus forts
d'entre nous. Mais Dieu merci, il a exclu tout mérite humain, et il a rendu le chemin vers la vie
éternelle si simple (Esaïe 35:8).
On a tendance à penser que Dieu acceptait les gens sur la base de leur obéissance, c'est
pourquoi il le fera à nouveau. Mais le fait est que personne n'a jamais été accepté par le
Seigneur qui n'est pas venu à lui dans la foi. L'obéissance n'a jamais été suffisante pour
donner du crédit à un homme aux yeux de Dieu. Il n'y a aucun mérite, et il n'y en a jamais eu,
dans votre travail ou le mien (Luc 17:10).
Depuis le temps de la première transgression de l'homme, seuls ceux qui avaient confiance
uniquement dans la Justice qui est descendue du ciel, et jamais dans leur propre Justice, ont
eu accès à Dieu.
Depuis le premier récit de la Genèse jusqu'à l'apogée du NT, il est évident que chaque saint
de Dieu a été caractérisé avant tout par la foi.
Les histoires d'Abel, Noé, Abraham, Moïse, Josué, etc. sont toutes écrites pour montrer leur
chemin de foi. La foi avec eux n'a pas pris la place de l'obéissance, et la foi n'était pas non
plus une œuvre de justice qui leur assurait le mérite devant Dieu. Au contraire, on s'attendait
à ce que l'obéissance provienne de leur foi, et leur foi a été prouvée en testant leur
obéissance.
Les patriarches avaient la foi ; ils vivaient obéissants ; pourtant beaucoup de fautes sont
enregistrées contre leur vie. Comment alors étaient-ils justifiés ? Uniquement par la promesse
gracieuse de Dieu, et par leur confiance en cette promesse - la foi, comme l'a souligné
l'écrivain hébreu (voir Hébreeux 11).
Dans l'Ancien Testament, nous découvrons de nombreuses expressions qui expriment la vie
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de foi : la confiance en Dieu, la confiance en sa parole, son nom, sa miséricorde, son salut,
trouver refuge en Dieu ou dans l'ombre de ses ailes, s'engager envers Dieu, se confier en lui,
avoir confiance en lui, se tourner vers lui, se reposer sur lui, compter sur lui, s’attendre à lui,
etc. Ainsi, la foi était le fait religieux fondamental de l'ancien testament, tout comme elle
l'est dans le nouveau testament. Il a été enregistré dans les jours de l'ancienne économie, tout
comme c'est maintenant sous l'évangile, que la justice doit venir comme un don du Seigneur
Dieu seul, ou elle ne viendra pas du tout.
Nous parlons souvent de croire en la promesse de Dieu, de mettre toute notre confiance en
sa parole. C'est une bonne chose à faire, car Dieu a donné à sa parole une place d'une
immense importance (Psm. 138, 2).
Néanmoins, la valeur d'une promesse dépend entièrement de la nature de celui qui la fait. Si
vous croyez à une promesse, c'est parce que vous croyez d'abord le promettant.
Ainsi, c'est croire la promesse de Dieu, tant que nous regardons au-delà de cette promesse à
Dieu le promettant. Nous avons besoin d'une connaissance personnelle de Dieu le
promettant ainsi que de la connaissance de la parole de Dieu. La foi en la promesse de Dieu
ne peut être aussi forte que notre foi en Dieu qui promet (voir Héb. 6:13- 18).
Par conséquent, la vraie foi salvatrice n'est pas orientée en premier lieu vers les promesses
qui déclarent la volonté de Dieu de sauver, ni vers l'œuvre réelle du salut, mais plutôt vers le
sauveur qui rend la promesse et l'œuvre efficaces. Ce n'est pas la foi qui nous sauve, mais la
foi dans le Seigneur Jésus-Christ et dans son œuvre achevée sur la croix.
Dans cette lumière, nous ne sommes justifiés par la foi que dans le sens où la foi nous met en
union avec le Christ qui est le justificateur. Cette union avec le Christ nous justifie, non pas
par une infusion de justice réelle, ni par une impartition de la nature du Christ, mais
simplement en permettant à Dieu de nous imputer l'obéissance du Christ.
De plus, même cette union avec le Christ n'est pas une union de combinaison, ni une union
d'expérience ; c'est seulement l'union d'adoption, par laquelle nous sommes légalement
amenés dans la famille de Dieu.
La Bible décrit une double union que nous avons avec le Christ : Dans le premier, il est dit
que "nous sommes en Christ", dans le second, "le Christ est en nous". La première s'applique
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à la justification ; la seconde est une œuvre de vie impartie, interne au croyant.
Méfiez-vous, cependant, de penser que la justification et la régénération peuvent exister
indépendamment l'une de l'autre. Au contraire, l'un sans l'autre est tout aussi impossible. Si
nous sommes "en Christ", c'est seulement pour que le Christ soit "en nous". C'est pourquoi le
travail légal de "l'adoption", qui nous justifie, est toujours associé au travail moral de la
régénération, qui fait de nous de vrais fils "nés" de Dieu, et qui conduit à la sanctification.
Il ne serait pas juste que Dieu prononce la Justice sur nous sans aussi planter en nous une
semence de sainteté qui produirait la vraie justice dans notre conduite. Mais il ne serait pas
non plus possible pour Dieu de semer la sainteté en nous sans d'abord enlever la barrière de
nos péchés passés.
Nous voyons donc un lien indissoluble entre la justification et la régénération. Le salut total
ne peut être nôtre que si notre foi en Christ conduit à la fois à notre union avec lui et à son
union avec nous.
Paul dit : "Vous étiez justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ" (1 Cor. 6, 11), ce qui signifie
reconnaître que son nom, par la foi en son nom, nous ouvre toutes les ressources du ciel (Actes
3, 16). Selon Romains 3:24-26, la justification commence avec la grâce de Dieu ; ce qui
signifie que Dieu nous traite comme n'ayant rien, ni bon ni mauvais, qui puisse affecter notre
position devant lui. Il ignore à la fois notre bonté et notre méchanceté, et présente simplement
à ceux qui croient en son don gratuit du salut.
La " grâce " en relation avec la justification ne signifie pas que Dieu est disposé à pardonner
le péché et à donner le salut en dehors de toute satisfaction de sa loi offensée. Elle signifie
plutôt la méthode par laquelle l'amour de Dieu a rendu possible l'accomplissement de la loi,
le pardon de nos crimes et la transformation de la vie éternelle en notre vie.
Nous sommes justifiés "librement" ou, pour "rien", c'est-à-dire sans aucun prix à payer de
notre part. Seul l'ego tordu de l'homme lui fait penser que sa justice doit précéder la grâce de
Dieu. Après tout, la grâce et la droiture sont deux questions morales - qui doit venir en premier,
ou qui a une plus grande valeur?
Ainsi, le principe est clairement établi
: la foi qui justifie la volonté conduit aussi, et
inévitablement, à une foi qui sanctifie ; la foi qui apporte l'imputation de justice de Dieu doit
aussi apporter la transmission de la sainteté de Dieu (voir Gal. 2:16-20).
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V. LE SAINT-ESPRIT ET LA JUSTIFICATION
Si, comme je l'ai dit plus tôt, la justification est essentiellement une parole prononcée dans le
ciel, et non une œuvre faite sur la terre, cela signifie-t-il que le Saint-Esprit n'a aucun rôle à
jouer dans notre justification ?
Pas du tout, car c'est la tâche spécifique du Saint-Esprit de "réprouver le monde du péché, de
la justice et du jugement" (Jean 16,7-11). Ainsi, en dehors du ministère de l'Esprit, aucun de
nous ne serait justifié, car c'est seulement lorsque nous sommes amenés par le Saint-Esprit
dans la conviction du péché que nous réalisons notre condamnation devant Dieu ; et c'est
seulement lorsque l'Esprit Saint nous révèle l'Écriture (vs.13:14) que nous comprenons que
notre jugement est tombé sur Christ et que nous devons fuir vers lui pour son don gratuit de
droiture (Voir 1 Cor. 6:11).
De plus, par le ministère du Saint-Esprit, nous avons la preuve que le Christ intercède
réellement.
Pour nous qui sommes aux cieux, qu'il est vraiment ressuscité des morts, et que son sacrifice
est pleinement accepté par le Père comme expiation de nos péchés. Sans ce témoignage du
Saint-Esprit, nous n'aurions aucune preuve définitive de ces choses. On nous dit que nous
avons un "avocat" dans le ciel (1 Jean 2, 1) ; mais nous le savons seulement parce que nous
avons aussi un "avocat" sur terre (Jean 14, 16-7, 20). (Dans ces versets, le mot pour, "avocat"
et "consolateur" est le même en grec, à savoir.
"paraclet.")
Ainsi, on nous dit qu'il y a trois témoins au ciel, le Père, la Parole et le Saint-Esprit ; et il y
a aussi trois témoins sur la terre, l'Esprit, l'eau et le sang (1 Jean 5 :7- 8,10a). Les témoins
célestes parlent de la loi offensée de Dieu, démontrant que l'expiation complète a été faite
pour nos péchés, et qu'il est maintenant approprié pour nous d'être admis à la citoyenneté
dans le royaume éternel de Dieu. Les témoins terrestres nous parlent dans notre état de
déchéance, et nous assurent que le chemin est ouvert pour nous réconcilier avec Dieu, et
pour vivre comme rois et prêtres devant lui (1 Pier. 2:9-10).
De plus, on notera que le Saint-Esprit est un témoin dans le ciel et sur la terre, de sorte que
ceux qui acceptent son témoignage reçoivent une double confirmation de la vérité de leur salut.
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VI. LE MOMENT DE LA JUSTIFICATION
Ceci peut être énoncé simplement comme étant "instantané, complet et final" (A.H.
Strong). Elle doit être instantanée, car il ne peut y avoir de neutralité dans notre relation avec
Dieu ; il nous considère comme ses ennemis ou ses amis (Mt 12,30). Elle doit être complète,
car, en tant que juge, Dieu doit nous déclarer coupables ou non coupables (Actes 13:38-39).
Et cela doit être final, car il ne peut y avoir de véritable joie dans un salut qui est ici aujourd'hui
mais qui disparaît demain (Jean 10:28; Rom. 8:28-39).
La définition de la justification de Wayne Grudem dit, "c'est un acte juridique
instantané de Dieu dans lequel il pense que nos péchés sont pardonnés et que la justice du
Christ nous appartient, et nous déclare justes à ses yeux, Dieu fait l'œuvre de la justification"
(1246). Mais je me réjouis, parce que je sais que la justification est maintenue en moi, même
si je retombe dans le péché. Mon assurance à cet égard réside dans le grand ministère
sacerdotal du Christ. En ce qui concerne l'humanité en général, l'unique mort du Christ sur la
croix a fait une expiation suffisante pour tous les péchés (Heb. 9:26,28). Le sacrifice du Christ
n'est rendu effectif en moi personnellement que lorsque je fais réellement preuve de foi en
Christ, et lorsqu'il intercède pour moi devant le Père (voir Héb. 2:17; 4:14-16; 7:24-25).
De plus, alors que la justification doit logiquement rtre antérieure à l'œuvre vitale de
régénération et à l'œuvre morale de sanctification, en fait, la justification et la régénération sont
concomitantes. C'est ce que l'on peut lire en de nombreux endroits où la déclaration légale et
l'acte moral sont étroitement liés (voir Rom. 8:30; 1 Cor. 6:11; Ep. 5:25-26; 1 Pier. 1:2).
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VII. L'ASSURANCE COMPLÈTE DE LA JUSTIFICATION
In two powerful sentences the scripture urges upon you the benefit of letting our heart be fully
assured of our position before God. In the first sentence, Paul speaks of the riches that will be
ours if we permit our understanding of our position to lead to a deep inner assurance:
“Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour
vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n'ont pas vu mon visage
en la chair, afin qu'ils aient le cœur rempli de consolation, qu'ils soient unis dans la
charité, et enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir
Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science”
(Col. 2:1-3).
Dans la seconde, l'apôtre montre comment cette pleine assurance conduira à une foi vigoureuse
et à une approche audacieuse dans la prière:
“Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée
dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au
travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain
sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincqre,
dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps
lavé d'une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui
qui a fait la promesse est fidèle” (Héb. 10:19-23).
Enfant de Dieu, que ces paroles nous rassurent et rendent notre foi forte en Dieu. Ayant cru, il
est impératif que nous sachions que notre justification en Christ est totale et non partielle. Nous
devons être assurés que nous sommes pleinement rachetés, que nous avons la vie éternelle et
que nous ne périrons jamais parce que Dieu ne peut manquer de nous garder et d'accomplir
son dessein dans notre vie. Nous avons besoin d'rtre installés dans nos cœurs, convaincus une
fois pour toutes que nous sommes les enfants de Dieu et que rien ni personne ne peut nous
retirer de la famille du père. Continuez à vivre votre vie chrétienne dans sa plénitude en sachant
que vous êtes pleinement justifié, amen.
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VIII. LES AVANTAGES DE LA JUSTIFICATION POUR LE CROYANT
Il n'est pas biblique de penser que, puisque la justification est "par la foi", nous avons en
quelque sorte un rôle dans le processus de justification, mais c'est faux. Romains 3:24 enseigne
clairement que les hommes sont justifiés librement par la grâce de Dieu. C'est un cadeau.
Comme je l'ai mentionné plus tôt, aucun homme ne peut obtenir ou expérimenter la
justification en dehors de la puissance merveilleuse de Dieu par l'œuvre du Christ. La
justification en soi est un don et un bénéfice, mais Dieu, par sa grâce étonnante, donne aux
justifiés encore plus de bienfaits. Considérons quelques avantages majeurs de la Justification
tels que soulignés par les chercheurs, en particulier le Dr Willmington analyse exégétique de
Romains 5:1-11:
A. La Paix avec Dieu (v. 1)
Avoir la paix avec Dieu est le premier bénéfice de la justification vu dans le chapitre 5 du livre
des Romains. Cette paix n'est pas le sentiment de paix ou de tranquillité dans la vie, mais c'est
la paix qui est liée à la réconciliation. La paix décrite ici peut être mieux comprise si elle est
vue à travers les yeux des prophètes de l'Ancien Testament (Esaïe 54:10; Eze. 34: 25; 37:26;
Michée 5:4-5 et Aggée. 2:9). La paix est la manière dont Dieu décrit sa bonté à son peuple.
Cette paix n'est pas un sentiment intérieur de la paix de Dieu (Phil. 4:7), mais un état extérieur
de relation avec Dieu. Cette paix est à la disposition des juifs et des païens de la même manière.
Quiconque est justifié par la foi en Jésus-Christ a la paix avec Dieu.
B. L'accès à Dieu par la grâce (v. 2)
Par le Christ, ceux qui sont justifiés ont accès à la grâce. Leon Morris pense que πȡοıαγωγην
devrait être traduit par " introduction " plutôt que par " accès ". L'"Introduction" décrit plus
précisément l'action du Christ en tant qu'"introducteur" de l'homme pour salut. Morris
considère que la traduction, "accès", met trop l'accent sur la force de l'homme (219). Moo,
d'autre part, croit que "l'attention est plus sur la capacité continue du croyant à jouir de la
présence du Christ" (Moo, 300) Il est plus logique de comprendre "l'accès" que le Christ donne
aux justifiés pour s'approcher intimement de lui et de sa grâce. Pour la plupart des Juifs et des
Gentils, l'accès direct à Dieu était inconnu ; seul le Grand Sacrificateur pouvait entrer dans le
Saint des Saints une fois par an et accéder directement à Dieu. Or, par le Christ, tous ceux qui
ont été justifiés ont un accès illimité à se tenir debout dans la grâce.
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Comme James Smart l'écrit avec acuité : "L'accès à cette grâce, c'est l'accès à Dieu. La grâce
n'est pas quelque chose d'autre que Dieu, mais elle se donne à nous dans sa grâce " (Smart,
76). C'est la grâce qui a donné au croyant un nouveau statut en Christ.
C. L’Espoir de la Gloire de Dieu (v. 2b- 5).
Romains 5:2b affirme le troisième bénéfice du salut : "l'espérance dans la gloire de Dieu."
Le mot grec "καυȤωμεθα" commence cette section. Le mot signifie "nous nous glorifions,
nous exultons, nous jubilons, nous nous réjouissons." Cette exultation est ce que doivent
faire ceux qui sont justifiés parce qu'ils ont l'espérance de la gloire de Dieu. Cette
exultation dans l'espérance de la gloire de Dieu est le thème majeur du paragraphe. Ceux
qui sont justifiés ont déjà la paix avec Dieu et l'accès à Dieu, mais maintenant les justifiés
ont quelque chose à attendre : la glorification future. Les croyants sont déjà justes dans le
site de Dieu, mais les pleines promesses du salut n'ont pas encore eu lieu. Le justifié sera
restauré à la perfection morale et la gloire qu'Adam a perdue sera entièrement restaurée
(Schreiner, 254). Il y a une progression logique présentée en 5:3-5. Si les croyants se
réjouissent de la souffrance, alors leur gestion correcte de la souffrance produira de
l'endurance.
L'endurance produira le caractère et le caractère produira l'espoir. Cette espérance qui se produit
n'est pas un "vœu pieux" désinvolte, mais c'est une anticipation déterminée et fixe de la gloire de
Dieu qui est à venir. John Murray dit avec tant de justesse que cette espérance produite est "bien
fondée et sûre... C'est l'amour de Dieu pour les croyants, un amour qui ne souffre d’aucune
fluctuation ou l'inverse " (Murry, p. 164). Une force inébranlable assure l'espérance du justifié :
l'amour de Dieu. Cette espérance nourrit la confiance du croyant dans le fait que le Christ a assuré
sa situation éternelle.
D. L’Amour de Christ (v. 6-8).
Le quatrième avantage d'être justifié par la foi est vu en 5:6-8. Cet avantage a déjà été
mentionné en relation avec l'espérance de la Gloire de Dieu. Ces versets sont en étroite relation
avec la pensée précédente liée par "γαȡ" (Pour). Non seulement le Christ a ancré cette
espérance par son amour, mais son amour est aussi le fondement même de toute espérance.
Christ est mort pour l'homme "alors que nous étions encore faibles." Le Christ a aimé l'homme
et est mort pour lui avant que l'homme ne tente d'aimer le Christ. L'homme était dans une
position très impuissante ; il n'y avait absolument aucun moyen que l'homme mérite l'amour
du Christ, mais le Christ a quand même donné sa vie pour eux. "Paul souligne ainsi que l'amour
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de Dieu est venu à nous quand nous étions complètement impuissants" (306). Il a été répandu
dans nos cœurs vers nous par le Saint-Esprit. Il n'y a aucun moyen pour l'homme d'obtenir cet
amour si ce n'est par la grâce de Dieu.
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E. Sauvé de la colère (v. 9)
Romains 5:9 contient le cinquième avantage de la justification. Paul utilise le même langage
dans 5:9 que dans 5:1. Au lieu de dire que la justification était par la foi, il écrit que c'était par
le sang du Christ. C'est parce que Paul vient de terminer la section (5:6-8) qui expliquait la
mort du Christ et l'amour qu'il a montré dans sa mort. L'avantage ici est le salut de la colère
qui est à venir. C'est un avantage magnifique compte tenu du désespoir qui a été présenté en
1:18 - 3:20. La colère de Dieu était sur chaque personne, mais alors Christ est mort pour
l'homme. Le Christ lui-même sauve le justifié de la colère.
La remarque faite dans la première de ces deux phrases Rom. 5:9-10 est que, puisque Dieu a
déjà fait la chose vraiment difficile, c'est-à-dire des pécheurs impies justifiés, nous pouvons
être absolument sûrs qu'Il fera ce qui est par comparaison très facile, à savoir, sauver Sa colère
à la fin ceux qui sont déjà justes en Ses yeux (Cranfield, 108).
F. La Joie en Dieu (v. 11)
C'est le sixième et dernier avantage de la justification dans Romains 5:1-11. Le verset 11 est la
conclusion magistrale d'une longue liste d'avantages qui proviennent de la justification. Ce
verset résume plusieurs des idées clés trouvées dans ce passage : "(v. 2-3) ; l'expérience actuelle
de réconciliation avec Dieu (v. 1b, 10) ; et, surtout, le fait que cette vantardise et cette
réconciliation se font par le Christ v. 1, 2, 6-8, 9 (Moo, 312). Maintenant, ceux qui sont justifiés
peuvent se vanter parce qu'ils connaissent Dieu parce qu'ils sont en Jésus Christ. En dehors de
Jésus-Christ, personne n'a la capacité de réclamer Dieu. Les justifiés sont les seules personnes
qui peuvent réclamer Dieu parce qu'ils ont reçu la réconciliation.
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Références
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